En général, je suis une personne assez résistante, mais mon coccyx n’est pas du même avis. En effet, cela fait deux fois que je me suis cassé le coccyx. La première fois c’était une chute dans les escaliers et la deuxième fois c’était dans la salle de bain, le sol était assez glissant. La douleur vive que je ressentais au niveau du bassin m’avait fait comprendre que je me suis de nouveau cassé le coccyx.
Des douleurs très pénibles
Se casser le coccyx une fois c’est une chose, mais deux fois, c’est catastrophique. La douleur était plus vive et plus intense par rapport à ma première chute. Il avait fallu que j’appelle quelqu’un pour m’aider à me relever. La position assise était la plus pénible, je m’étais donc allongé pour atténuer la douleur. J’avais également pris des anti-inflammatoires en attendant d’aller voir le médecin.
Un problème handicapant
A partir de ma première expérience, j’avais compris que cette partie terminale de la colonne vertébrale pouvait facilement se fracturer en cas de mauvaises chutes importantes sur les fesses. Pendant quelques semaines, j’avais du mal à me déplacer. Je ne pouvais me permettre de faire un quelconque effort pour ne pas raviver la douleur. Même le fait de tousser pouvait engendrer une peine atroce.
J’ai fait une radiographie
Étant donné que c’était ma deuxième fracture, j’étais bien obligée de refaire une radiographie. Les résultats ont bien entendu montré un déplacement du coccyx, mais elle n’était pas trop importante, comme dans la majorité des cas d’ailleurs. Deux clichés sont pris pour déterminer la position exacte du coccyx, un en étant debout et un autre en position assise. C’est à partir de la comparaison des deux clichés que le médecin diagnostique l’ampleur des dégâts.
Des complications à envisager
Bien que la douleur fût horrible, mon médecin m’avait garanti un rétablissement rapide si je me reposais pleinement. Toutefois, des complications sont toujours envisageables. Il s’agit entre autres d’un endommagement des nerfs voisins du coccyx, pouvant entraîner de graves problèmes urinaires. Dans les cas extrêmes même, certaines personnes peuvent présenter une pseudarthrose ou même une coccygodynie. D’autres peuvent même développer le syndrome du Canal d’alcock.
La phase de traitement
Étant donné que j’avais beaucoup de mal à marcher, le repos était le principal remède. Dans la plupart des cas, la consolidation du coccyx se passe en un mois, mais pour moi ça avait duré un peu plus longtemps que prévu, vu que c’était ma deuxième chute. Entre temps, j’ai pris quelques antalgiques et des anti-inflammatoires quand la douleur était insoutenable. Fort heureusement, cette chute n’était pas trop alarmante. Dans le cas contraire, une intervention chirurgicale aurait été nécessaire.
Des petits conseils pratiques
Pendant ma phase de traitement, mon médecin m’avait fortement recommandé de consommer une alimentation saine à base de fruit et de légume riches en fibre et de boire beaucoup d’eau. De cette manière, je n’aurais pas de constipation, ce qui faciliterait l’expulsion des selles. Les positions inconfortables étaient à éviter à tout prix. A partir de ces deux expériences, je reste très prudente pour prévenir une troisième chute.