Ça pourrait vous paraître invraisemblable, mais il fut un temps où j’ai exercé le métier de « dresseur canin ». Et pour ne rien vous cacher, j’ai beaucoup aimé ce petit épisode de ma vie. J’ai toujours été un grand défenseur des animaux et j’avais une préférence particulière pour la race canine.
Un métier qui exige un brevet
Avant, pour devenir dresseur canin, il suffisait juste de connaître le métier et d’être à l’aise avec les chiens. Mais de nos jours, il faut obtenir un Brevet professionnel éducateur canin. J’ai donc passé les examens pour l’obtenir. D’ailleurs, j’ai très vite remarqué que les employeurs ou les maîtres des chiens étaient très à l’aise à chaque fois que j’avais mentionné que j’avais un brevet.
Il est également possible de devenir dresseur canin en passant par des écoles privées, mais il faut avouer qu’elles ne sont pas toutes fiables. Une bonne formation dure au minimum 6 mois.
Un métier pas toujours facile
Être un dresseur canin signifie qu’il faut s’occuper du chien et en même temps former son maître. Tout au long du dressage, il faut aider le maître à établir une bonne base relationnelle avec son chien. Une fois cette étape franchie, le maître devrait facilement se faire obéir et comprendre par son chien. C’est également un métier qui exige une bonne condition physique, car il faut rester debout un bon bout de temps et il faut aussi courir quelque fois.
Un métier assez exigeant
Aimer l’animal n’est pas une raison suffisante, il faut aussi le comprendre, le connaître tant au niveau du comportement, savoir ce dont il a besoin comme accessoires canins, mais aussi au niveau anatomique. La patience est la partie qui m’était le plus difficile. En effet, certains chiens sont plus réceptifs par rapport à d’autres et en aucun cas la violence n’est autorisée. Je devais donc être très patient, compréhensif et surtout très persuasif pour attirer l’attention et la concentration du chien.
Une rémunération variable
J’avais pensé à en faire un métier à vie, mais je m’étais vite découragé à cause du salaire. Elle était très variable et l’expérience ainsi que la réputation jouaient beaucoup dans la recherche de travail. En un mois, un dresseur canin pouvait gagner entre 500 et 2 500 euros. En plus de cela, les conditions météorologiques ne permettaient pas de travailler tout au long de l’année. Je n’avais pas mis longtemps pour comprendre qu’il fallait que je trouve autre chose.