Rien n’est plus difficile que de trouver les bons mots pour consoler une personne dans le deuil. Et quand ma meilleure amie a perdu sa mère, j’ai eu du mal à adopter les bons gestes et à dire les bonnes phrases pour l’aider dans un tel moment. Certes, c’est une situation qui n’est pas anodine mais il faut savoir apporter son aide, mais dans les règles de l’art, comme on dit.
Venir en aide à une personne dans le deuil, une mission délicate
Quand un décès survient dans la famille, la douleur est si intense qu’on oublie souvent l’essentiel : l’organisation des obsèques. J’ai été avisé par mon amie elle-même quand elle venait de perdre sa maman. Moi aussi, j’avais eu du mal à imaginer sa douleur, mais j’avais vraiment l’envie et le devoir également, de l’épauler dans ces moments difficiles.
Comme c’est le premier décès auquel elle doit faire face en tant qu’adulte, elle s’est sentie perdue. Mais moi, en tant que confidente et amie, je devais garder la tête froide et l’aider dans ce moment difficile. Pour ce qui est de l’organisation des obsèques et de tous les détails administratifs, je lui ai conseillé d’aller voir le guide proposé sur le site de France Tombale qui apportera toutes les réponses.
L’assister dans cette épreuve
Pour arriver à faire son deuil, il y a des étapes auxquelles la personne doit passer. J’ai essayé d’être la plus sincère possible, avec ma compassion, avec mon aide pour être la plus rassurante. Je lui ai proposé mon aide, à ma façon, en lui proposant de m’occuper de quelques détails. Dans ces moments, les mots ne suffisent pas, rendre quelques services, être disponible pour lui prêter les oreilles sans toutefois jouer le rôle de psy, sont essentiels.
Le plus dur est quand sa mère n’était plus là et que les funérailles se sont achevées. Ce manque, cette absence n’arrivent pas à avoir un nom. Mon rôle a été de l’aider dans cette étape, car ce qu’elle avait le plus besoin, c’est de la chaleur humaine, de l’empathie et de la compassion. De la disponibilité et une oreille active, je lui ai donné. Et avec une patience dont moi-même ne reconnais pas, j’ai pu l’écouter parler de sa défunte mère.
Quand les bons mots…soulagent !
Quand on apporte l’aide à une personne dans le deuil, le plus dur est de trouver les bons mots. Je n’ai pas cherché dans un manuel, d’ailleurs, je crois que cela n’existe même pas, mais pour mon amie, j’ai bien choisi ceux avec lesquels je pourrais apaiser sa douleur. Ainsi, la première phrase qui m’est venue est celle de la compréhension : « Je sais que tu souffres tellement ». Pour lui exprimer ma solidarité, je lui ai dit « Je suis vraiment désolée », la formule magique dans des cas pareils, mais qui l’est encore plus quand c’est dite avec sincérité.
Certes, je me sentais mal à l’aise par rapport à sa douleur, mais avec une phrase du genre « Je suis là pour toi », je me suis engagée dans mon rôle de meilleure amie qui est toujours disponible en cas de besoin. Avec des larmes qui n’en finissent pas, je lui ai demandé « Est-ce que tu veux parler d’elle ? » pour lui témoigner ma patience, celle qu’une confidente aura à partager des souvenirs heureux ou des moments douloureux d’une amie !